Un nouveau parfum français


Voilà bien un atelier que je n’aurais jamais cru assister : fabriquer mon propre parfum lors d’un atelier de parfumerie. Et je serais passé à côté de quelque chose. Ca s’est déroulé à Eze, et je dois dire qu’elle s’est avérée riche d’enseignements. Créer son parfum s’est révélé un peu plus complexe que que prévu. Dès votre arrivée, on vous mets devant un « orgue à parfums : il s’agit d’un bureau contenant des étagères, où se trouvent 127 flacons qui contiennent chacune une senteur. Et il vous faut les sentir toutes pour produire votre parfum ! C’est qu’un parfum se compose le plus souvent de 50 à 100 produits, et a 3 notes. Chacune des notes réclame une grande concentration, atelier de parfum parce que chacune d’entre elles doit s’équilibrer avec les autres. La note de tête, c’est la proue du parfum, parfum Grasse celle qu’on perçoit dès qu’on vaporise le parfum sur la peau. Elle est légère et éphémère, elle s’évapore 2 heures après l’application. La note de cœur suit le sillage de la note de tête, elle reste entre 2 à 10 h. C’est elle qui donne le thème du parfum (fleur, fleur, fleur, etc). Elle prépare aussi la note de fond. La note de fond est celle qu’on sent sur la peau le soir, celle qui fait revivre les souvenirs… C’est elle qui fait durer le parfum dans le temps. Elle peut rester jusqu’à plusieurs joursavoir été appliquée. Pour élaborer un parfum, on crée les notes en suivant cet ordre (tête/coeur/fond), en faisant attention à ce qu’elles s’équilibrent entre elles. Et chaque odeur ajoutée doit être immédiatement consignée sur papier pour pouvoir avoir une trace de la recette. Au final, c’est une expérience assez captivante. On se laisse tellement prendre au jeu qu’on ne voit pas du tout les deux heures passer. Mais je suis curieux de savoir ce que donnera mon parfum : il faut attendre quelques jours avant qu’il soit prêt.