Découvrir Boston


Il y a quelques jours, je me suis rendu à les Etats-Unis, et je dois admettre que j’en avais bien besoin. Ce voyage visait à nous récompenser d’avoir tenu le coup dans une période d’activité pas évidente, et ce déplacement m’a permis de me requinquer. D’ailleurs, si ma boîte n’avait pas proposé ce voyage, j’aurais vraisemblablement posé des vacances. En général, je suis convaincu que le travail est une bonne chose. Mais je trouve aussi que, par moment, il faut se recentrer et prendre ses distances. Et la meilleure façon d’y parvenir, dans ces cas-là, c’est encore de partir loin de chez soi pour partir à l’aventure. C’est d’ailleurs plutôt incroyable, comme ma opinion a changé au fil des années. Les premières fois, j’étais convaincu que les événements de ce genre se résumaient à de simples voyages professionnels. Ce qui n’est pas faux, quand on y penseMais cela n’empêche pasd’en profiter comme de véritables vacances. Ces vacances se font bien entendu avec ses collègues et non en famille, mais c’est là aussi une aubaine, en définitive. Il y a effectivement pas mal de voyages difficilement possibles à vivre, à partir du moment où l’on a des gosses. Et j’ai commencé à les apprécier plus tard, parce qu’ils sont le meilleur moyen de pratiquer tout ce qu’on ne peut pas faire en famille. Cela permet de faire retomber la pression et de retrouver la motivation à vivre en famille aussi. Autant j’adore ma famille, autant je considère que de temps à autre, c’est jouissif de couper un peu avec. Même lorsqu’on mène une vie rêve, on finit toujours par ne plus s’en rendre compte, sous le coup de l’habitude. Dans ces moments-là, s’évader pour quelques jours permet de se souvenir pourquoi tout ça est si précieux. Tout ceci explique pourquoi cet incentive aux USA, que j’ai apprécié tant pour le principe que pour ses activités. Tenez, je vous mets en lien l’agence qui l’a organisé, si ça vous intéresse. Retrouvez toutes les infos sur ce voyage incentive à Boston en suivant le lien.



Les énormes chiffres d’Amazon


Les chiffres sont gros. Amazon prévoit de consacrer 3,7 milliards de dollars à la construction de 4 à 8 millions de pieds carrés d’espace de bureau, soit l’équivalent du One World Trade Center deux à trois fois, pour 25 000 travailleurs en dix ans et peut-être 15 000 autres dans les cinq années suivantes. L’État injectera jusqu’à 505 millions de dollars dans la construction et renoncera à 1,2 milliard de dollars en impôts. La ville investit 1,3 milliard de dollars de plus en primes, principalement sous forme d’allégements fiscaux applicables à toute entreprise (pas seulement Amazon) qui déplace des emplois en ville. Face à ces immensités, les opposants se sont concentrés sur un tout petit élément de l’accord, plus compréhensible. Les contribuables achètent un hélipad à Jeff Bezos! Nonsense: l’État et la ville ont accepté d’aider à sécuriser les autorisations – si possible – pour un, mais Amazon paie la facture. Qu’est-ce que New York tire de cet accord? Cuomo et de Blasio s’appuient sur un rapport qu’ils ont commandé, affirmant que la présence d’Amazon injecterait 186 milliards de dollars dans l’économie de l’État au cours des 25 prochaines années, générant 13,5 milliards de dollars de nouvelles taxes de séjour et un peu plus pour l’État. Il est difficile de savoir si le commerce dans la ville aurait augmenté de toute façon sans les 3 milliards de dollars nécessaires. Beaucoup d’entreprises (y compris Google) viennent ici pour la même raison qu’Amazon: les PDG et les employés aiment bien être dans une ville prospère. L’accord apporte des avantages concrets. Bien que les politiciens se plaignent que l’accord détournera de l’argent pour répondre au besoin urgent de Long Island City d’améliorer les écoles, les parcs et les moyens de transport, il crée un fonds offrant exactement ces avantages. Amazon va créer un fonds pour former des étudiants du secondaire et des résidents de nycha, entre autres, à des emplois dans les technologies. À tous égards, agissons pour plus. Récupérer une partie de cet argent, obliger la société à payer pour une école ou deux. Renége sur ce foutu héliport. Mais ne tirons pas le bébé. Mettant de côté les coûts et l’échange d’avantages et de cadeaux, de nombreux opposants détestent l’idée de la présence d’Amazon. Il y a un nativiste sonne à ce rejet. Certains regardent la phrase «25 000 emplois» et voient une caravane d’étrangers surdimensionnés et bien formés arrivant sur les côtes de l’île avec leurs poignées d’argent odieux. Selon la théorie, ils emmèneront avec eux leurs cultures de banlieue, ils auront des enfants qu’il faudra éduquer et ils exigeront de nouvelles choses pour dépenser leurs gains. Ils prendront le relais, faisant monter les loyers et encombrant les métros.