octobre 26th, 2019
Les succès du F-15 en Irak
En 1979, est lancé le programme Enhanced Tactical Fighter, destiné à remplacer le F-111 et à procurer un appareil de frappe au sol à l’USAF. Le F-15 est mis en concurrence avec le F-16XL en 1982 et fut choisi en 1984, en particulier du fait de coûts de développement moins élevés. Elle emporte des réservoirs de 2800 litres plaqués contre le fuselage, ce qui permet d’augmenter l’autonomie sans dégrader les performances. Ces réservoirs étaient déjà disponibles sur les F-15C, USAF et export, en option. Le F-15E les utilise de façon bien plus régulière. Bien qu’étant d’abord dédié aux attaques au sol, le F-15E conserve les grandes capacités air-air de ses prédécesseurs. Le F-15E est équipé du radar AN/APG-70,qui permet d’afficher des cartes précises du terrain et de détecter des appareils volant à 15 mètres au-dessus du sol. Il est également équipé des nacelles Lantirn, de réacteurs F110-GE-129 ou F100-PW-229 et d’écrans multi-fonctions. Il fut construit à 236 exemplaires pour l’USAF jusqu’en 2001, et entra en service en avril 1988. Il fut exporté en Israël (F-15I), en Corée du Sud (F-15K), en Arabie Saoudite (F-15S), et à Singapour (F-15SG). Le F-15E fut engagé lors de l’opération Tempête du Désert, au Kosovo, en Afghanistan et en Irak. Bien qu’étant principalement engagé dans des missions d’attaque au sol, l’un d’eux détruisit un Mi-8 en plein vol à l’aide d’une bombe à guidage laser. 2 F-15E furent cependant perdus lors de la guerre du Golfe, à cause de la DCA. Il sera modernisé avec un radar APG-82, équipé d’une antenne AESA. Il fut proposé à la Grèce dans une version F-15H, sans succès. De même, une variante de guerre électronique, le EF-15E, fut proposée afin de remplacer le EF-111A, mais ne vit pas le jour. Cela fait un moment que les industriels russes de l’armement tentent de décrocher des contrats aux Émirats arabes unis, qui restent une « chasse gardée » de leurs homologues américains et français. Ainsi, en 2013, le conglomérat Rostec, qui fédére une bonne douzaine de holdings du secteur de la défense, avait signé un protocole d’accord avec le groupe émirati Tawazun en vue d’établir une coopération technologique dans les domaines civils et militaires. Mais ce qui intéresse la partie russe est la modernisation de la force aérienne émiratie, laquelle met actuellement en oeuvre des F-16 américains et des Mirage 2000-9 français. Ce dossier traîne depuis maintenant plusieurs années, avec des épisodes assez rocambolesques, notamment lors des négociations avec Paris pour la commande éventuelle de 60 Rafale. Dans ce jeu-là, les industriels russes estiment qu’ils ont aussi leur carte à jouer. Notamment en proposant l’avion de combat polyvalent Su-35 « Flanker-E », la toute dernière version du Su-27 que l’on a pu voir à l’oeuvre en Syrie. «F-15 Strike Eagle II» vous propose quatre campagnes à effectuer aux commandes de votre F-15 Eagle : en Lybie, dans le Golfe Persique, au Moyen-Orient et au Vietnam. Le premier «F-15 Strike Eagle» est avec «Gunship» et «Silent Service» un des jeux qui ont imposé Microprose comme spécialiste de la simulation sur micro, il fallait donc s’attendre à voir arriver au moins une suite. Ce deuxième volet reprend en grande partie le moteur de son prédécesseur, c’est donc un simulateur assez simplifié et pas trop complexe. Pas de préparation des missions avec des « waypoints », on choisit le niveau de difficulté, la campagne à suivre, et c’est parti ! La réalisation est typique des jeux de 1989 : la carte AdLib est reconnue et les graphismes sont en 16 couleurs. Un mode 256 couleurs permet d’améliorer les objets 3D et paysages, avec notamment un dégradé de ciel bleu. Un autre point moins glorieux sur «F-15 Strike Eagle II» qui mérité d’être rappelé, c’est que Microprose s’en est servi pour capitaliser sur la guerre du Golfe. Davantage d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce vol en avion de chasse. Suivez le lien.