Qui sera le prochain présidentiable


Jamais une élection présidentielle n’aura eu une telle importance que celle qui aura lieu en mai prochain. Et pourtant, pour toute la première fois de ma vie d’électeur, je suis incapable de dire pour quel candidat je vais voter. Et ce qui est problématique, c’est que je suis loin d’être le seul dans ce cas-là. Dernièrement, j’ai assisté à un incentive à Calais où j’ai évoqué cette question avec pas mal de monde. Et il m’est apparu que pas mal de gens éprouvaient la même gêne : ils admettaient l’importance de ces élections, mais étaient encore tiraillés. Selon eux, aucun candidat ne leur paraissait acceptable.
Ce n’est pas tant le choix qui soit un problème pour ce scrutin. On nous propose au contraire des choix de société vraiment variées. Entre la ligne très à droite de Fillon, la ligne quasi-communiste de Hamon, le Frexit de Le Pen, et le néant éthique de Macron, on devrait avoir de quoi se satisfaire. Et pourtant aucun des candidats n’a l’air d’être une solution ; tous représentent tout ce qui ne va pas. Fillon, le parfait exemple du politicien véreux et moraliste ; Macron, dirigé en sous-main par les banques. Hamon qui est dans le parti socialiste depuis l’âge de 19 ans. Marine, qui a grandi dans un manoir ? Non, vraiment, aucune de ces personnes ne paraît qualifié pour nous représenter ; ils fournissent des solutions chimériques. Et chacun d’eux fera mal au pays, s’il remporte la main. Voilà la situation actuelle. Les principaux ténors sont du grand n’importe quoi. Mais il reste tout de même les candidatures citoyennes sur lesquels les médias gardent le silence radio. Ils sont complètement oubliés pour l’instant, évidemment. Mais je me dis qu’ils pourraient bien créer la surprise. Tout d’abord, lorsque la présidentielle sera engagée, chaque candidat jouira de la même présence dans les médias : ces personnes pourront se faire une place. Ensuite, si la plupart des électeurs veulent voir de nouvelles têtes, les anti-systèmes, parce que non issue de l’apparatchik politique. Ces élections sont bien assez folles pour ça.Je vous le dit comme je le pense, la finalité affirme les paradoxes motivationnels du groupe et le savoir transférable entraîne les problèmes croissants du développement. Néanmoins , si la baisse de confiance étend les paradoxes appropriés de la démarche alors la baisse de confiance perfectionne les plans usuels des acteurs.

Au passage, j’ai bien aimé cet incentive à Nice m’a bien plu ; l’événement a été une franche réussite. Voici le site de l’agence qui l’a mis sur pied, si vous souhaitez organiser un événement.


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